A Ghost Story (David Lowery, 2017): A Quintessential Post-horror Film?
Contenu principal de l'article
Résumé
La représentation du spectral au cinéma pose la question de la porosité de la frontière entre le visible et l’invisible, l’absence et la présence, le vivant et le mort, le réel et l’imaginaire. Cet article se focalise sur A Ghost Story (David Lowery, 2017), film représentatif du courant « post-horror » à l’écran et qui se démarque de la convention hollywoodienne par un refus du spectaculaire et de l’horreur graphique et un travail sur la temporalité, la contemplation, la mémoire et l’impossible deuil. Nous analyserons les caractéristiques principales du film, la manière dont le fantôme est représenté, ses relations à l’espace, à l’environnement humain et au temps. Nous examinerons ensuite les liens du film avec la littérature moderniste et le « slow cinema » et pour finir sa relation avec le mode gothique.
Details de l'article
Ce travail est disponible sous licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.