Embracing the Horrific Other: Problematizing Identification, Cultural Relativism and Empathy in Ari Aster’s Midsommar (2019)
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Résumé
Dans Midsommar (Ari Aster, 2019), Dani (Florence Pugh) est le réceptacle privilégié de l’identification spectatorielle. Le film encourage les spectateurs à développer un lien empathique avec le personnage tandis que celui-ci subit des traumatismes et doit faire face au délitement de sa relation amoureuse. Néanmoins, ce lien identificatoire est remis en cause lorsque le personnage rejoint une communauté archaïque déterminée à massacrer tout étranger, et finit par trouver du réconfort en participant au sacrifice rituel de son ancien compagnon. Cet article suggère qu’en retravaillant le trope horrifique d’un conflit entre normalité et altérité monstrueuse, Midsommar interroge le processus d’identification cinématographique ainsi que la possibilité même de pouvoir partager le point de vue d’autrui. Ce faisant, le film témoigne d’une tendance partagée par de nombreux films dits « post-horror », qui tendent à interroger le concept d’identification cinématographique.
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