Que reste-t-il de l’horreur dans l’elevated / post-horror ?

Contenu principal de l'article

Philippe Ortoli

Résumé

Formule apparue vers 2014 pour désigner une production de films (de Mr Badabook jusqu’à Long Legs en 2024) aptes à effrayer le spectateur tout en manifestant une certaine qualité artistique, l’elevated horror (aussi nommée post-horror) entraîne une réflexion sur la manière dont on juge le cinéma d’horreur et, à travers lui, celui de genre. En revenant sur les catégories de l’art-horror ou de l’art cinema, l’article se propose de voir comment, un type de films, décrié pour la sollicitation des affects primaires qu’il manifeste, parvient à acquérir une valeur sociale et esthétique indubitable. Approche culturelle et approche esthétique sont ainsi convoquées pour discuter de la pérennité des dichotomies fondatrices (populaire/savant, genre/auteur…) dans la poursuite des conventions admises pour l’estimation d’une œuvre.

Details de l'article

Comment citer
Ortoli, P. (2024). Que reste-t-il de l’horreur dans l’elevated / post-horror ?. Imaginaires, (27), 26-45. https://doi.org/10.34929/imaginaires.vi27.61
Rubrique
Articles