The iconography of the summer vacation in Julie Delpy’s "Le Skylab" (2011)
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Résumé
Le Skylab (Julie Delpy, 2011) se déroule le temps d’un week-end pendant les vacances d’été en juillet et dépeint une réunion familiale typique de la fin des années 1970. À l’occasion de l’anniversaire de sa grand-mère, Albertine, onze ans, et ses parents voyagent en train depuis Paris pour passer le week-end en Bretagne avec sa famille élargie. Le film est d’inspiration vaguement autobiographique et constitue en partie une évocation de la propre enfance de Julie Delpy. Il offre néanmoins une image universelle de son milieu. Le film de Julie Delpy peut être visuellement décrit comme une impression (dans le sens donné à ce terme par la tradition picturale) d’un week-end d’été passé en Bretagne. Delpy puise dans un réservoir culturel d’images et de tropes pour construire un environnement à la fois particulier et universellement occidental, qui réussit à capter un certain temps et un certain lieu. Le film offre également une représentation plus générale des vacances d’été à laquelle les spectateurs peuvent facilement se rapporter, à travers des images et des thèmes identifiables. Adoptant une approche iconographique, cet article est avant tout une analyse picturale et compositionnelle de la représentation des vacances d’été dans Le Skylab. L’accent est mis sur deux motifs ou tropes principaux des vacances d’été : la maison de vacances et la plage. L’analyse porte également sur les tropes et thèmes typiques du récit des vacances d’été, comme l’arrivée, la romance estivale, l’anticipation des vacances et le départ.
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