« Bram » Stoker : Irlande chimérique et faillite du langage
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Abstract
LA traduction du premier roman de Stoker (The Snake’s Pass, publié d’abord dans The People en 1889, puis sous forme de livre en 1891) m’a fourni un point de départ. Qui dit traduction dit lecture exigeante,
répétée, dépassant à tout moment la simple attention au fil narratif pour essayer d’approcher l’intention auctoriale, et cet effort est sans cesse
voué aux corrections et aux ratures. Mon travail m’a comblé au-delà de mes espoirs, ce qui ne vaut pas pour toute traduction. Ce que je crois avoir
perçu, c’est un sens général fait de sens successifs, un millefeuille d’évidences, mais aussi une inquiétude rentrée, secrète, contenue dans l’histoire,
dans la diégèse.
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